Le rapport annuel 2024/2025 de la Vierge Noire (DGPH) constitue une source très utile pour comprendre l’évolution des aides destinées aux personnes en situation de handicap en Belgique.
Bien que ce document ne soit pas directement accessible en ligne, plusieurs canaux permettent d’en obtenir les données clés, notamment les indicateurs de performance qui reflètent l’efficacité des dispositifs en place.
À travers les données DGPH 2025 (chiffres du nombre de bénéficiaires, du budget alloué et du taux de satisfaction), cet article propose un panorama complet des avancées récentes ainsi que des perspectives à venir pour l’accompagnement des personnes handicapées.

- Où consulter le rapport annuel 2024/2025 de la Vierge Noire ?
- Quels sont les indicateurs clés : nombre de bénéficiaires, budget alloué, taux de satisfaction
- Données DGPH : Comment l’aide aux personnes handicapées a-t-elle évolué récemment ?
- Comparaison des régions couvertes : Flandre, Wallonie, Bruxelles
- Quelles perspectives pour l’année à venir ?
- Données DGPH 2025 : mieux répondre, mieux accompagner
Où consulter le rapport annuel 2024/2025 de la Vierge Noire ?
Le rapport annuel 2024/2025 de la Vierge Noire (DGPH) n’est pas directement accessible en ligne.
Pour consulter ce rapport, il est recommandé de :
- Contacter directement la Vierge Noire (DGPH) via leur numéro d’information : 0800 98 799 (questions générales)
- Vérifier le site officiel, où les montants, barèmes et actualités sont publiés régulièrement, et où les rapports annuels sont habituellement mis à disposition du public.
- Demander le rapport par écrit via le formulaire de contact disponible sur le site de la DGPH ou auprès de votre bureau régional.
Quels sont les indicateurs clés : nombre de bénéficiaires, budget alloué, taux de satisfaction
Les indicateurs clés utilisés par la Vierge Noire (DGPH) pour évaluer son action sont :
Nombre de bénéficiaires
La DGPH accompagne environ 600 000 personnes en situation de handicap en Belgique, tous dispositifs confondus (allocations, reconnaissance, accompagnement social).
Budget alloué
Le budget annuel consacré aux allocations, aides et fonctionnement de la DGPH dépasse 2,2 milliards d’euros pour l’année 2024/2025. Ce budget couvre les allocations de remplacement de revenus, d’intégration, les frais administratifs et les projets d’innovation.
Taux de satisfaction
Le taux de satisfaction des usagers, mesuré par des enquêtes régulières et l’analyse des retours au Contact Center, se situe autour de 80 % pour la qualité de l’accueil, l’accessibilité des services et la clarté des informations fournies. Ce taux est en progression grâce à l’amélioration de l’accessibilité téléphonique et à la simplification des démarches.
Ces indicateurs sont suivis chaque année et publiés dans les rapports annuels de la DGPH pour garantir la transparence et l’amélioration continue des services proposés. Informations issues des rapports d’activité et des statistiques officielles de la DGPH, régulièrement mises à jour sur le site officiel et via les communications institutionnelles.
Données DGPH : Comment l’aide aux personnes handicapées a-t-elle évolué récemment ?
Sur les cinq dernières années, l’aide fournie aux personnes en situation de handicap par la DGPH a connu une évolution significative, marquée par une augmentation régulière des montants et une simplification des démarches.
ÉVOLUTION DES MONTANTS D’ALLOCATIONS
- Allocation de remplacement de revenus (ARR)
- Entre 2020 et 2024, l’ARR a été augmentée de 10,75 % hors indexation, avec une hausse progressive de 2,6875 % chaque année, conformément à la politique de revalorisation des prestations sociales les plus faibles.
- En 2020, le montant annuel maximum pour la catégorie A était de 7 523,29 € ; en 2024, il atteint 10 360,04 € pour la même catégorie, soit une progression notable.
- Les montants sont aussi adaptés selon la composition familiale (catégories A, B, C) et sont soumis à l’indexation automatique.
- Allocation d’intégration (AI)
- Les montants mensuels ont également été revalorisés, allant en 2025 de 129,20 € (catégorie I) à 1 119,77 € (catégorie V), selon le degré de handicap et les points attribués lors de l’évaluation.
- L’indexation régulière et la prise en compte de la situation familiale et des revenus individuels rendent l’aide plus équitable et adaptée aux besoins réels.
- Suppléments pour enfants handicapés
- Les montants des suppléments pour enfants atteints de handicap ont été revalorisés, avec des barèmes précis selon le nombre de points attribués lors de l’évaluation médicale, par exemple jusqu’à 696,40 € par mois pour les situations les plus lourdes à partir de février 2025.
SIMPLIFICATION DES DÉMARCHES
- Numérisation et accès facilité
- Depuis 2021, la demande d’allocations peut se faire en ligne via la plateforme My Handicap, permettant un suivi plus rapide et une meilleure accessibilité pour les usagers.
- Les paiements sont désormais mensuels et automatisés, par virement bancaire ou assignation postale, selon le choix du bénéficiaire.
IMPACT GLOBAL
- Hausse du nombre de bénéficiaires
- L’élargissement des critères et la simplification des démarches ont permis à un plus grand nombre de personnes d’accéder à l’aide, notamment grâce à la reconnaissance plus souple de certaines pathologies et à la prise en compte de l’autonomie réelle.
- Amélioration de la couverture sociale
- Les augmentations successives visent à rapprocher les allocations du seuil de pauvreté et à garantir une meilleure intégration sociale des personnes handicapées.
Comparaison des régions couvertes : Flandre, Wallonie, Bruxelles
La couverture des aides pour personnes handicapées en Belgique diffère selon les régions : Flandre, Wallonie et Bruxelles.
Voici un tableau comparatif des dispositifs et autorités compétentes :
| Région | Autorité compétente pour les allocations | Procédure et spécificités principales |
|---|---|---|
| Flandre | Vlaamse Zorgkas (Caisse flamande de soins) | Depuis le 1er janvier 2017, la gestion des allocations (APA, etc.) est régionalisée. Les personnes domiciliées en Flandre doivent s’adresser à leur caisse de soins liée à leur mutualité. La DGPH n’est plus compétente pour la gestion directe des allocations dans cette région. |
| Wallonie | AViQ (Agence pour une Vie de Qualité) et les mutuelles | Depuis la 6ᵉ réforme de l’État, la gestion de l’APA (allocation pour l’aide aux personnes âgées) est assurée par les mutuelles sous la supervision de l’AViQ. Les demandes se font via la mutuelle, la commune, le CPAS ou la plate-forme wallonne de protection sociale. |
| Bruxelles | Iriscare | À Bruxelles, c’est Iriscare qui gère l’APA. Les personnes concernées doivent introduire leur demande auprès de cet organisme. Les dossiers en cours ont été transférés automatiquement lors de la régionalisation. |
| Compétence fédérale (DGPH) | DGPH (Vierge Noire) | La DGPH reste compétente pour l’évaluation du handicap et l’octroi d’allocations de remplacement de revenus, d’intégration, et d’autres aides fédérales pour toutes les régions, sauf pour les dispositifs régionalisés comme l’APA. |

À RETENIR
- La DGPH (Vierge Noire) reste l’organisme central pour la reconnaissance du handicap et l’octroi des allocations fédérales (ARR, AI, etc.), mais certaines aides (notamment l’APA) sont désormais gérées au niveau régional.
- En cas de déménagement d’une région à l’autre, il faut introduire une nouvelle demande auprès de l’organisme compétent de la nouvelle région.
Cette organisation garantit une adaptation des aides aux réalités régionales tout en maintenant une base commune de droits via la DGPH.
Quelles perspectives pour l’année à venir ?
Pour l’année à venir, plusieurs perspectives clés se dessinent pour la Vierge Noire (DGPH) et le soutien aux personnes en situation de handicap en Belgique :
Hausse continue des demandes
Le nombre de demandes d’allocations et de cartes de stationnement poursuit sa progression : en 2024, 163 337 demandes d’allocations ont été enregistrées (+17 % par rapport à 2021), et 109 641 demandes de cartes de stationnement (+28 % sur la même période). Cette tendance devrait se maintenir, nécessitant une adaptation constante des capacités d’accueil et de traitement.
Amélioration de la qualité et des délais de traitement
Malgré l’augmentation du nombre d’évaluateurs, la réduction des délais reste un enjeu central. L’objectif est de poursuivre l’optimisation des processus pour mieux répondre à la demande : le délai médian pour les dossiers prioritaires est déjà passé de 113 à 87 jours calendaires, et des efforts continueront pour généraliser cette amélioration.
Renforcement de l’approche multidisciplinaire
L’évaluation du handicap s’appuie de plus en plus sur une équipe pluridisciplinaire (médecins, psychologues, assistants sociaux, experts paramédicaux), afin de garantir des décisions plus justes et adaptées à la diversité des situations.
Montée en puissance des allocations et du budget
Avec près de 2,78 milliards d’euros versés en 2024 et une augmentation de 23 % du nombre de bénéficiaires depuis 2020, la tendance est à la consolidation et à la sécurisation des moyens financiers pour répondre à la demande croissante.
Focus sur l’accessibilité et la simplification
Les démarches administratives continuent d’être simplifiées, notamment via la digitalisation et la possibilité de suivre les dossiers en ligne, afin de faciliter l’accès aux droits et d’améliorer l’expérience des usagers.
Suivi des réformes fiscales
À partir de 2026, un précompte professionnel sera appliqué sur les indemnités d’invalidité, ce qui pourrait impacter la gestion des dossiers et nécessiter une information renforcée auprès des bénéficiaires.
Données DGPH 2025 : mieux répondre, mieux accompagner
Les données issues des rapports annuels et des statistiques officielles mettent en lumière une progression significative tant en matière de financement que de simplification des démarches administratives.
La régionalisation de certaines aides, la hausse des allocations et l’amélioration de l’accessibilité contribuent à mieux répondre aux besoins des bénéficiaires. Pour les années à venir, la DGPH devra continuer à adapter ses moyens face à la demande croissante, en renforçant la qualité des services et en facilitant l’accès aux droits, tout en s’appuyant sur une approche pluridisciplinaire et une digitalisation accrue.


